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Aquí esta su tarjeta. Todo listo! Pude seguir! Incroyable! Mathilda pouvait enfin pénétrer les locaux de son journal. Elle regarda sa montre, il était 17 heures trente… Elle doutait donc qu’il y règne une grande effervescence, mais se réjouissait cependant de se familiariser avec son nouveau lieu de travail.

Fourmilière

Elle apposa sa carte magnétique sur le lecteur et attendit que le voyant passe au vert pour pousser la porte et se retrouver dans ses bureaux. La scène, qui se jouait devant elle, la laissa interdite ! Il y avait du monde, ça parlait, ça rigolait, ça s’agitait, ça courait. Les téléphones sonnaient alors que certains rédacteurs tapaient frénétiquement sur leur clavier. Mathilda observait l’agitation et sentait que la journaliste en elle, qui s’était mise en veille ces derniers jours, trépignait d’impatience.

La frénésie du journalisme

Mathilda aimait tellement l’atmosphère qui se dégageait d’une rédaction alors qu’un scoop venait de tomber.

Elle aimait tellement l’adrénaline et le stress qui gagnait toute une équipe alors qu’il fallait impérativement sortir l’information, si possible avant les autres. A l’heure du numérique, il n’était plus question de patienter avant de divulguer un article.

Journaliste d’investigation

Pourtant, malgré le plaisir qu’éprouvait Mathilda à regarder ses collègues s’agiter, elle savait qu’elle ne ferait pas partie de cette équipe-là. Si elle avait été envoyée en Colombie, c’était pour réaliser un journalisme d’investigation et proposer une véritable analyse de la situation vénézuélienne. Pas de stress, pas de scoop, mais un travail en profondeur.

Redac’ chef

Mathilda chercha donc du regard celui ou celle qui pourrait être le rédacteur en chef de l’unité colombienne. Elle regardait à gauche, à droite, un petit peu perdue, il faut bien l’avouer… Puis, elle remarqua tout au fond de l’espace rédactionnel, un bureau vitré dans lequel s’agitait avec grâce et panache, une femme. Début de la quarantaine, de long cheveux châtain, habillée avec élégance mais avec un poil de fantaisie malgré tout. Elle dégageait une aura éminemment sympathique tout en affirmant une autorité naturelle.

Aucun doute, c’était elle, la rédactrice en cheffe, et avec elle que Mathilda devait s’entretenir.

Monika

Mathilda frappa timidement à la porte du bureau. Bien que cette dernière fut ouverte, elle n’osait pas y entrer sans y avoir été préalablement invitée. Monika était en téléphone. Elle leva la tête, lui adressa un large sourire et l’invita d’un geste de la main à pénétrer dans la pièce. Dos minutos, lo siento, lui murmura-t-elle en lui désignant un siège.

Monika avait une voix chantante, douce mais posée. Sans le moindre une doute, une main de fer dans un gant de velours. Mathilda était déjà sous le charme, sans même avoir encore seulement parlé avec elle…

Ca commence demain!

Une fois son coup de fil terminé, Monika se présenta à Mathilda. Chaleureuse et bienveillante, elle l’accueillit comme une vraie colombienne! Elle s’enquit de son voyage, de son logement, de son premier jour ici… Elle semblait véritablement s’intéresser à son sort, ce qui procura un sensation d’apaisement à Mathilda. Elle ne se sentait définitivement plus seule!

Les deux femmes échangèrent quelques minutes avant que Monika ne recentre la conversation sur le travail. Elle lui indiqua qu’elle n’avait pas véritablement besoin de rester dans les locaux aujourd’hui et qu’elle pouvait profiter de cette fin d’après-midi pour découvrir le quartier et son nouvel environnement. Demain, par contre, il lui faudrait commencer à travailler sur la crise vénézuélienne et sur les éventuelles répercussions de cette dernière sur la Colombie.

Sondage

Mathilda est donc libre jusqu’au lendemain...
  • Elle en profite pour se balader ? 54%, 7 votes
    7 votes 54%
    7 votes - 54% de tous les votes
  • Elle rentre chez elle et rencontre l’autre colocataire ? 46%, 6 votes
    6 votes 46%
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Nombre de votes: 13
avril 26, 2019 - avril 29, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji Pot-pourri de nous ici!

Aujourd’hui, pas de thématique précise dans cette partie dévolue à nos aventures, mais un pot-pourri de petites anecdotes bien choisies qui, je le sais, vous amusent!

Après les crabes, les mouches

Je vous avais décrit, dans un précédent post, le style improbable du propriétaire de l’appartement dans lequel nous logons. Aujourd’hui, j’ai à nouveau eu droit à un pull fantaisiste, pourtant porté avec classe! Je me suis permise de le prendre en photo, mais je me contenterai de vous proposer un gros plan sur les dessins dudit pull, par soucis de préservation de son image.

Oui, oui, vous ne rêvez pas! Il s’agit bien d’un « pull-mouche ». Mais croyez-le ou non, Ricardo le portait divinement bien… Comme quoi, parfois, il faut « oser oser »!

Pepa pombo

En parlant de notre proprio’, sachez que je me suis inspirée de sa femme, Monika, pour le personnage de la rédactrice en cheffe. Cette dernière a une classe incroyable et travaille dans le milieu de la mode, plus précisément pour la marque colombienne de vêtements Pepa Pombo. Vous ne connaissez pas? Jetez un œil!

Que tal los cursos de baila?

Un autre sujet qui avait déchaîné les passions: mes compétences en matière de danse… Vous souvenez-vous? Je vous avais décrit les grands moments de solitude que j’avais pu ressentir à mon fitness, alors que tous les colombiens bougeaient en rythme, tournaient dans un sens, puis dans un autre, pour finir par twerker en toute décontraction. Comme promis, j’ai insisté et j’ai continué de fréquenter ce cours. Et vous savez quoi? J’ai progressé! Je connais plus ou moins les chorégraphies et, s’il m’arrive encore de me retrouver bêtement face à tous les danseurs ayant effectué una vuelta, ces situations pathétiques sont de plus en plus rares. Maintenant, il va me falloir ajouter les mouvements de bras à ce schmilblick, et je serai lista!

Rio de Janeiro

Par ce que je ne fais pas QUE de me ridiculiser, je tiens aussi à partager avec vous mes petits moments de gloire. Notre prof de danse, qui est Brésilienne, s’est mise en tête de nous apprendre à danser la samba… Et vous savez quoi? Si les Colombiens étaient complètement paumés, moi, j’ai assuré!


J’ai suivi la musique, imaginé que j’étais sur un char en plein carnaval vêtue d’un magnifique costume à plumes et j’ai suivi les pas sans le moindre problème! (Certes, moins gracieuse que cette danseuse…) La samba coule dans mes veines !

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