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Vous aurez peut-être remarqué (ou pas…), je suis restée silencieuse depuis quelques jours. La faute aux procédures colombiennes qui compliquent notre vie… Si je ne doute pas que, dans quelque temps, je trouverai ça drôle, là, tout de suite, je suis plutôt au désespoir le plus total.

No, no es posible Senora

Voilà la phrase que nous entendons à longueur de journée, à croire que rien n’est jamais possible dans cette ville. Et lorsque, finalement, on nous répond Si, si es posible!, il nous faut alors nous armer de patience… Et bien souvent finir par reconnaître que finalement, non, ce n’était pas possible…

Les méandres administratifs

Actuellement, nous n’avons plus Internet à la maison. Laissez-moi vous détailler les raisons de cet état de fait. Je pense que c’est très représentatif de ce que nous vivons quotidiennement ici.

Nous avons décidé de changer d’opérateur Internet afin d’obtenir une vitesse plus rapide, pour un prix inférieur à celui que nous payions initialement. Nous nous sommes renseignés sur les temps qu’il fallait à Claro, notre futur opérateur, pour installer la ligne chez nous. Réponse: 48h. Connaissant la lenteur toute colombienne des processus, nous avons décidé d’entamer les procédures d’affiliation deux semaines avant la coupure officielle avec, donc, notre futur ancien opérateur (ETB). (Qui est devenu, entre temps, notre futur ancien futur opérateur!) Une grosse, grosse, grosse marge de sécurité, qui n’aura pas suffit, vous l’aurez compris.

Quand ça veut pas…

Nous nous sommes donc rendus, le cœur vaillant et plein d’espoir, chez Claro pour une simple procédure d’affiliation pour une ligne Internet.

  • 1: donner toutes les informations à l’employé afin qu’il prépare le contrat. Comme nous sommes étrangers, il nous indique que nous devons obtenir une autorisation spéciale et qu’il nous préviendra lorsque ce sera fait.
  • 2: attendre, attendre, attendre… Pour rien…
  • 3: allez chez Claro et constater que notre demande a été refusée car il leur faut un certificat de travail. Certificat qu’on leur apporte le jour même.
  • 4: attendre, attendre, attendre… Pour rien…
  • 5: allez chez Claro et constater que notre demande a été refusée car le certificat de travail date de plus d’un mois.
  • 6: redonner un nouveau certificat de travail. (Notre ligne Internet a été coupée à ce moment là de l’histoire)
  • 7: harceler pendant trois jours Claro afin d’accélérer la procédure. (Etape vaine…. )
  • 8: recevoir un mail pourri qui nous dit, en substance: désolé les gars, vous êtes refusés.
  • 9: jurer (p*** de co***, c’est pas possible ce qu’ils peuvent me tr*** le c*** ces pu*** de cou*** de b*** à c** de m***, je les emm**** eux et leurs procédures de m****, c’est des manches à c****!)

 

 

Nouvelle tentative

En désespoir de cause, nous avons recontacté notre ancien opérateur qui proposait de nouveaux prix, plutôt sympa. Mais figurez-vous que nous avons à nouveau été refusés (le jour-même cette fois-ci) pour une raison inédite encore: notre carte d’étranger, émise par la Colombie, validée par la Colombie, officialisée par la Colombie était… trop récente. Oui, oui, vous avez bien lu. Notre document d’identité officiel colombien n’est pas valide car ça ne fait pas assez longtemps qu’il traîne dans notre porte-monnaie…

Pour une fois cependant, je n’ai pas juré, mais j’ai rigolé. Les nerfs, très certainement… Bonne nouvelle cependant, Ricardo, notre propriétaire, est venu à notre rescousse. Bientôt, toute cette histoire sera derrière nous.

Café Internet

En attendant donc le retour d’Internet chez nous, je me rends dans une petite boulangerie de Quinta Camacho, quartier dont je vous ai parlé précédemment. Beale est une vraie boulangerie française (à l’heure où j’écris ces lignes résonne « Quand il me prend dans ses bras, je vois la vie en rose »), ce qui signifie que je m’empiffre de pain au chocolat tous les matins, en gardant ma veste, parce que j’ai froid… Aïe aïe.

Promis donc, dans peu de temps, vous pourrez suivre à nouveau les aventures de Mathilda!

En attendant, qu’esten bien!

1 Commentaire

  1. Martine

    Les pains au chocolat c’est bien moins bons que les chocolatines

    Réponse

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