Sortir de Bogota et se ressourcer dans une finca
Bogota n’est pas toujours une ville facile. Beaucoup des stress, beaucoup de pollution, beaucoup de nuages… Si bien qu’il est agréable, voire vital, d’en sortir aussi souvent que possible. La bonne nouvelle: à peine quelques heures de route et vous voilà au Paradis!
Down, down, down…
Ce qui est impressionnant lorsqu’on sort de Bogota, c’est l’interminable route serpentant à flanc de montagne qui nous mène de 2600 mètres à 700 mètres!
Ou, en d’autres termes, de 15 à 30 degrés! Le bonheur donc! Que ce soit au Nord ou au Sud, les possibilités sont multiples et le résultat presque toujours identique. Enfin de la chaleur et du soleil.
Finca
Une finca, c’est une maison de campagne. Le lieu de villégiature pour la moitié des Bogotanais le week-end venu. Et franchement, après avoir testé, je valide! Le changement de décor, d’ambiance et de climat est radical. Hormis la route qui peut s’avérer compliquée, embouteillage oblige, le voyage vaut la peine. Rajoutez à cela de chouettes amis, et tout est réuni pour vous faire passer un moment inoubliable.
La Mesa
Nous avons jeté notre dévolu sur une finca située à la Mesa, situé à 45 kilomètres de Bogota. La Mesa, soit « table » en Espagnol, doit son nom à sa situation géographique. Cette ville se love en effet sur un petit plateau, dans la Cordillère orientale. La faune et la flore y sont splendides, la météo agréable et les balades dépaysantes.
Nous nous sommes laissés gagner par le plaisir de petites marches dans les environs directes de la Mesa, sans autre objectif que de se dégourdir les jambes, de s’évader et de se gorger d’un paysage magnifique.
Farniente
Et c’et là que la magie opère. Piscine, manguier, farniente, oiseaux qui gazouillent. Jamais vous n’aurez l’impression d’être si proches et pourtant si éloignés de la capitale.
Une escapade bénéfique qui… rend le retour à Bogota encore plus compliqué. Je dois l’avouer: sortir de la capitale est un plaisir. Y retourner est presque douloureux…
Autre climat, autres bébêtes
A Bogota, la vie animal est assez réduite, comme vous pouvez l’imaginer. Entre la pollution et le mauvais temps, la faune est réduite. Evidemment, cet état de fait change radicalement lorsqu’on s’éloigne de la ville et que les températures remontent. Un concert de bruits d’insectes et de cris d’oiseaux vous accueille alors qu’une féerie de couleurs flatte votre œil.
Papillons, fleurs, insectes et oiseaux multicolores vous font oublier le quotidien grisâtre de Bogota.
Attention, ça pique, ça mort, ça tue !
Et là, forcément, ça peut être un peu moins drôle… Les bébêtes du coin peuvent potentiellement être dangereuses. Et les petits Européens restent tout penauds devant de pareils instructions.