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Vous en voulez à Mathilda chers lecteurs!

Vous en voulez à Mathilda chers lecteurs!

Mathilda regardait par la fenêtre, anxieuse. Elle voyait le paysage défiler rapidement mais ne reconnaissait rien, forcément. Mais merde, pourquoi je suis montée dans ce taxi? Qu’est-ce qui m’a pris de ne pas suivre les conseils de notre expert en sécurité? Et s’il essayait de me droguer pour me voler? Et s’il me droguait, me volait et me violait? Et qu’il finissait par me dépecer?

La panique s’emparait de Mathilda, à tel point qu’elle avait l’impression de ne plus réussir à respirer. L’air lui manquait alors qu’elle imaginait tous les scénarios possibles. Ok, ok, du calme, Mathilda, se répétait-elle, cherchant à reprendre ses esprits. Peut-être que tout va bien se passer, peut-être qu’il est honnête… Mais peut-être pas… Elle commença alors à réfléchir à ce que Proposer lui conseillerait de faire dans pareille situation. Bien qu’évidemment, Prosper ne se retrouverait pas dans cette crotte sans nom car il suit certainement ses propres conseils avisés!

Mayday Mayday

Quoi qu’il en soit, Mathilda chercha à déterminer ce qu’elle devait faire. Confronter le chauffeur? Totalement irréaliste. Non seulement, elle risquait de se faire démonter la tête, mais en plus, elle n’avait encore aucune preuve qu’il était malhonnête. Se préparer au pire? Bonne idée! Mathilda, le plus discrètement possible, commença à vider son porte-monnaie, cachant un billet dans une poche, un autre dans sa chaussette droite et encore un autre dans son soutien-gorge. Elle pris sa carte d’identité ainsi que ses cartes bancaires qu’elle glissa dans sa culotte, en prenant soin d’en laisser une bien en vue dans son sac pour ne pas éveiller de soupçons.

Enfin, merci MacGiver, elle cacha son petit couteau suisse dans sa chaussette gauche. Elle ne se sentait pas plus rassurée pour autant, mais elle espérait ainsi se préparer à toutes les éventualités: s’il la dépouillait, elle aurait encore un minimum d’argent ainsi que ses cartes les plus importantes, s’il essayait de s’en prendre à elle physiquement, elle pourrait toujours essayer de se défendre!

Hemos llegado

Les minutes passèrent, lentement. Ce trajet de l’aéroport à Chapinero lui semblait interminable… Elle en était sûre maintenant, le chauffeur allait s’en prendre à elle, s’était obligé, c’était une évid…

  • Senora, hemos llegado!
  • Que?
  • Hemos llegado.

Mathilda regarda par la fenêtre et constata que le taxi s’était arrêté devant un bâtiment qui portait le nom indiqué par son hôte Airbnb. Elle était donc saine et sauve! Elle soupira, sourit, secoua la tête et demanda au chauffeur combien elle lui devait. Le montant lui parut légèrement disproportionné. Mais pas tant que ça finalement… Elle lui tendit une première carte, qui fut refusée par la machine du chauffeur. Même chose pour la seconde.

  • Que pena con usted, parece que la maquina no funciona esta noche.

Qu’à cela ne tienne, Mathilda se résolut à payer en liquide, laissant un généreux pourboire. Son soulagement en valait la peine.

Ricardo

La journaliste n’avait maintenant plus qu’à appeler l’hôte via l’interphone et elle pourrait enfin souffler un coup. Elle avait hâte de prendre une douche, elle avait hâte de se reposer. Ce voyage avait éprouvé tant son foie que sa santé mentale.

Elle sonna donc. Quelques secondes plus tard, une voix grave et profonde répondit:

  • Si, hola?
  • Soy Mathilda!
  • Sigue! Tercer piso.

Mathilda monta les étages, sonna à la porte, entendit des pas lourds se rapprocher et eut envie de se faire toute petite face au colosse qui venait de lui ouvrir la porte. Imposant tant par la taille que par la stature, il lui fit un large sourire et l’invita à entrer.

  • Soy Ricardo, como esta?

Sondage

Mathilda vient de rencontrer Ricardo, le propriétaire de l'appartement:
  • il est sympa? 92%, 12 votes
    12 votes 92%
    12 votes - 92% de tous les votes
  • il est horrible? 8%, 1 vote
    1 vote 8%
    1 vote - 8% de tous les votes
Nombre de votes: 13
mars 26, 2019 - mars 28, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji La magie des votes

Voilà plus d’un mois que j’ai commencé l’écriture de cette histoire interactive et je dois vous avouer que je prends un plaisir incroyable à inventer presque en temps réel les aventures de Mathilda. J’aime m’asseoir derrière mon ordinateur, découvrir le résultat des votes et commencer la rédaction d’un nouveau chapitre. Une rédaction qui se fait extrêmement rapidement. En effet, afin de ne pas vous faire attendre trop longtemps, je ne m’accorde que quelques heures entre la clôture des votes et la publication du billet sur mon blog.

Si je découvre avec enchantement cette écriture très spontanée, qui s’éloigne beaucoup de celle que je pratique dans mes romans (je passe des mois et des mois derrière mon ordinateur à taper mes textes, puis à nouveau plusieurs mois à les peaufiner), j’adore me laisser guider par vos choix. Plus d’une fois, j’aurais choisi une autre direction si vous n’aviez pas été là. Plus qu’un challenge, c’est un plaisir que d’écrire cette histoire main dans la main avec vous. Alors merci du fond du cœur de m’accompagner comme vous le faites.

Différentes plateformes de votes

Vous aurez peut-être remarqué que l’histoire ne prend pas toujours la direction voulue par les votants de mon site Internet. La raison est simple: je dispose de trois plateformes de votes distinctes. Ce présent site, Facebook et Instagram.

Instagram:

Facebook:

D’ailleurs, en parlant de votes, si je suis vos désirs, le chauffeur de taxi doit être malhonnête! Rendez-vous dans un prochain billet pour découvrir ce qui s’est véritablement passé!

Share if you care

En d’autres termes: partagez si vous aimez! N’hésitez pas à parler de mon blog autour de vous… Je compte sur vous! Et Mathilda aussi 😉

Une dernière question

Souhaitez-vous que je traduise les phrases en espagnol?
  • Non? 60%, 12 votes
    12 votes 60%
    12 votes - 60% de tous les votes
  • Oui? 40%, 8 votes
    8 votes 40%
    8 votes - 40% de tous les votes
Nombre de votes: 20
mars 26, 2019 - mars 31, 2019
Vote clos

Quand le sort s’acharne sur Mathilda!

Quand le sort s’acharne sur Mathilda!

Mathilda avait mal à la tête, avait les jambes cassées par un trop long voyage et était complètement paumée. Si les conseils de Prosper l’avaient amusée alors qu’elle planait haut au-dessus des nuages, maintenant qu’elle se retrouvait confrontée à la réalité du terrain, elle n’avait plus envie de rire. Plus du tout! Attendant de pouvoir récupérer son bagage sur le tapis numéro 4 et que son téléphone se connecte au réseau colombien, elle fit le point de la situation: elle ne savait pas où aller, et combien même l’aurait elle su, elle n’aurait pas su comment y aller, et il semblait assez évident qu’il lui était totalement impossible de se fondre dans le paysage… Personne ne semblait gêné de la dévisager ouvertement. C’était la merde la plus totale!

Pas de valise

Et parce que la situation de Mathilda n’était pas encore suffisamment dramatique, elle attendit de longues minutes durant un bagage qui ne vint jamais. Elle attendit, attendit, attendit, regardant les autres passagers récupérer leurs affaires et l’aéroport se vider gentiment. Je suis sûre que mon bagage est resté à Madrid, se dit-elle alors qu’elle se revoyait courir pour ne pas louper sa connexion! Quand le sort s’acharne…

Bienvenida en Colombia

Mathilda regarda sa montre, il était 23 heures, heure locale. Seule petite satisfaction, il n’y aurait certainement pas la queue devant le bureau en charge des bagages égarés à cette heure avancée de la nuit. Elle suivit donc d’un pas décidé le panneau «lost and found», marchant la tête haute, se souvenant des conseils prodigués par son coach de self défense. Hors de question de laisser qui que ce soit deviner qu’en réalité, elle avait envie de se pisser dessus!

  • Señora, la puedo ayudar ?

Merde, voilà que quelqu’un lui parlait. Mathilda feignit de ne pas entendre et accéléra la cadence. Puis s’arrêta net. Un gros panneau «cerrado» pendouillait derrière la porte vitrée du fameux bureau…

  • Señora, la oficina esta cerrada! La puedo ayudar?
  • Si, no ha llegado mi bolso… Que puedo hacer?
  • Tiene que regresar mañana.
  • No puede ser…
  • Bienvenida a Colombia, rajouta le jeune homme, un sourire amusé sur le visage.

Et la lumière fut

Je n’aurais jamais du venir… Tout va de travers, se disait Mathilda les larmes aux yeux. Elle n’avait plus maintenant qu’à passer la douane et à trouver un hôtel proche de l’aéroport… Elle reviendrait demain matin à la première heure annoncer la perte de son sac.

Ravalant ses larmes du mieux qu’elle le pouvait, Mathilda attendait son tour à la douane. Et alors qu’elle regarda machinalement son téléphone, elle constata que, oh miracle, non seulement son téléphone était parvenu à se connecter au réseaux colombien, mais qu’en plus, elle avait reçu une réponse d’un hôte Airbnb! Un certain Ricardo acceptait sa demande de location. Il s’agissait d’une chambre à louer dans une collocation de quatre personnes, dans le quartier de Lourdes, à Chapinero. Mathilda répondit immédiatement à l’hôte en question, priant pour qu’il ne soit pas trop tard. A peine quelques minutes plus tard lui répondait-il pour confirmer la location. Tout était bien qui finissait bien… sauf pour son sac qui lui, était perdu quelque part entre Genève et Bogota!

Taxi!

Soulagée, Mathilda passa la douane d’un pas léger et se dirigea soulagée en direction des taxis qui s’alignaient à l’entrée de l’aéroport. Elle fit signe au premier venu, s’assit à l’arrière et lui indiqua l’adresse de son futur logement.

Alors qu’il démarra et qu’elle entendit les portes se verrouiller, Mathilda pâlit subitement. Elle venait de se remémorer les conseils de Proposer qui, justement, lui déconseillait vivement de sauter dans le premier taxi venu!

Sondage

Dans ce fameux taxi:
  • tout va bien se passer, il est honnête. 54%, 7 votes
    7 votes 54%
    7 votes - 54% de tous les votes
  • c'est la cata, il va l'arnaquer... 46%, 6 votes
    6 votes 46%
    6 votes - 46% de tous les votes
Nombre de votes: 13
mars 22, 2019 - mars 24, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji Notre arrivée à nous

Oh là là, ce que nous avons pu redouter notre arrivée à Bogota, pas tant pour des questions sécuritaires, mais bien plus pour des questions logistiques! Imaginez la scène: deux adultes se devant de transporter deux enfants en bas âge morts de fatigue et quatorze valises… Il y a un très sérieux problème de bras à disposition, vous en conviendrez. A tel point que mon mari et moi avons très sérieusement prié pour que des valises se perdent entre Genève et Bogota! C’était toujours ça de moins à transporter.

Des porteurs à la rescousse

Rechargés à bloc, tirant notre marmaille sagement assise sur leur valise respective (Dieu bénisse l’inventeur de la Trunki), Cédric et moi-même avons marché d’un pas décidé en direction des tapis à bagages. De toutes façons, nous n’avions pas le choix, il nous fallait bien affronter cette dernière petite épreuve avant de pouvoir nous couler dans les draps de notre nouveau chez nous.

Alors que nous nous approchions des fameux tapis, telle une apparition divine, une nuée de porteurs s’est approchée de nous. Je pense qu’ils ont du voir le soulagement ramollir tous nos muscles et un sourire niais s’accaparer notre visage.

Bagages perdus: zéro, bagages portés: toujours zéro

Nous n’avions plus qu’à attendre que nos bagages arrivent! En priant cette fois-ci pour qu’aucun ne se soient finalement perdus. Et croyez-le ou non, non seulement nos quatorze bagages sont arrivés, mais ils sont sortis en premiers de l’avion et presque les uns après les autres. La grande classe!

Quand Mathilda trouve son El Dorado

Quand Mathilda trouve son El Dorado

  • Señora, señora.
  • Señora, despiertese!
  • Señora, hemos llegado a Bogota!

Mathilda ouvrit un œil. Difficilement. Puis le referma. Le mal de tête qui la terrassait l’empêchait de réfléchir correctement. Elle était dans l’incapacité totale d’émerger de son sommeil, mais sentait sur son épaule une main douce et ferme à la fois, qui la secouait gentiment. Je suis où là, se demandait-elle.

Consciente qu’il fallait qu’elle réagisse, Mathilda finit par ouvrir les yeux. La lumière crue de la cabine l’agressait. Elle regardait autour d’elle. Totalement perdue… L’hôtesse de l’air lui souriait gentiment.

  • Señora, bienvenida a Bogota!
  • Quelle heure est-il? On est où?
  • Sumercé, tiene que salir del avión por favor.

Amnésie partielle

Mathilda se redressa sur son siège. Elle avait mal au dos, mal à la nuque et mal à la tête. Glups… Et quel horrible goût elle avait dans la bouche… Elle avait envie de vomir. Son regard se posa enfin sur le Guide du Routard qui était rangé dans la pochette du siège devant elle. Putain, qu’elle conne… Je suis à Bogota… En une fraction de seconde, elle émergea du brouillard et les souvenirs commencèrent à affluer, fragmentés. Elle se souvenait avoir pris un premier apéro lors du vol Genève-Madrid. Puis un deuxième, tout en poursuivant la lecture du guide. Arrivée à Madrid. Elle avait couru pour attraper sa correspondance. A peine s’était-elle assise à sa place que les hôtesses fermaient les portes de l’avion…

On lui avait à nouveau proposé un apéritif… Elle s’était dit qu’un petit verre pour accompagner la lecture du mail de Prosper lui ferait du bien. Elle se souvenait que le cocktail était bien tassé et qu’elle avait eu de la peine à le finir… Elle avait ensuite commencé à passer en revue les fameux conseils dispensés par son contact colombien, qui ne lui semblaient alors plus si angoissants. L’alcool a cette incroyable vertu: il transforme le tragique en farce!

Trop de précautions tue la précaution

Chère Mathilda,

Je fais suite au courriel que vous m’avez envoyé et vous en remercie. Je me réjouis de vous rencontrer très prochainement à Bogota. Concernant votre question sur les appartements: je vous conseille de vous loger proche de nos bureaux, c’est-à-dire dans les quartiers de Chapinero, Quinta Camacho ou Emaus. Ces quartiers sont très sûrs. Emaus est très résidentiel, Chapinero plus vivant et Quita Camacho plus dédié aux bureaux. Pour information, les bureaux du journal se situent à la calle 71# 12-25.

Je me dois cependant de vous adresser ici quelques conseils sécuritaires que vous devrez suivre en tout temps. Je vous liste ci-dessous les points les plus importants:

  • Fondez-vous un maximum dans le paysage.
  • Ne prenez jamais de taxi dans la rue et verrouillez toujours portes et fenêtres.
  • Ne laissez personne s’approcher de vous dans la rue, et surtout pas vous toucher.
  • Si quelqu’un s’approche de vous en vous demandant un conseil, notamment avec un plan à la main, fuyez.
  • Ne parlez pas à des inconnus.
  • Changez d’itinéraire à chaque fois que vous sortez ou que vous rentrez chez vous.
  • Ne vous mélangez pas à la foule.
  • Si on vous braque, ne résistez pas et donnez tout votre argent.
  • Ne téléphonez pas dans la rue. Ne sortez même pas votre téléphone de votre sac.
  • Il existe une drogue qui s’appelle la scopolamine. Une fois administrée, la victime perd toute volonté. Ne laissez jamais votre verre sans surveillance.
  • Gardez quelques billets dans votre poche arrière pour pouvoir les donner rapidement si quelqu’un vous braque avec un couteau.
  • Ne marchez jamais seule le soir dans la rue.

Si vous suivez ces quelques points, il ne devrait rien vous arriver de grave!

Je reste à votre disposition pour tout complément et au plaisir de vous rencontrer dans quelques jours.

Proposer

Des larmes au rire

Qu’est-ce que Mathilda avait pu rire en s’imaginant se fondre dans le paysage colombien, elle, rousse à la peau diaphane. Elle se réjouissait de voir la tête que ferait Prosper en la voyant débarquer au journal! Ne pas parler à des inconnus lui paraissaient également un conseil fort avisé, alors qu’elle arrivait dans une ville où justement, personne ne lui était connu. Sans parler du commentaire relatif aux différentes routes qu’elle devrait emprunter pour sortir et rentrer de chez elle. Elle se dit qu’avant d’avoir ce genre de préoccupations, il lui faudrait déjà trouver un logement! Cette dernière réflexion l’acheva littéralement! Mathilda riait, secouée par l’hilarité que lui procurait ce futur prophétisé.

Après ça? Plus aucun souvenir… Le néant! Elle avait peut-être pris encore un verre, qui sait? Elle avait peut-être simplement sombré dans un sommeil éthylique… Une certitude cependant: elle avait une terrible gueule de bois!

Sondage

Une fois sortie de l'aéroport, Mathilda
  • prend un taxi dans la rue? 74%, 17 votes
    17 votes 74%
    17 votes - 74% de tous les votes
  • suit les conseils de Prosper et ne prend pas de taxi dans la rue? 26%, 6 votes
    6 votes 26%
    6 votes - 26% de tous les votes
Nombre de votes: 23
mars 19, 2019 - mars 21, 2019
Vote clos
 

Stephanie Vidonne Emoji Notre Proposer à nous

A quel point ai-je exagéré les conseils sécuritaires que nous avons reçus en arrivant ici, vous demandez-vous peut-être. Je ne vais pas répondre de façon formelle à cette question. Je me limiterai à vous dire que nous avons bel et bien reçu la visite d’un conseiller en sécurité de l’ONU, qui s’appelle d’ailleurs effectivement Prosper. Je vous dirai également que son boulot, c’est de nous préparer au pire et de nous effrayez. Je ne doute pas qu’il se dise: allez, je mets le paquet, comme ça, je suis sûr qu’ils ne feront rien d’inconsidéré. Sachez simplement que sur moi, ce genre de mesures fonctionne au-delà de toute attente. A tel point qu’après sa visite, j’ai refusé de laisser mes enfants jouer au parc, craignant tout et son contraire!

Relativiser

Puis, j’ai relativisé, j’ai discuté avec mon mari, j’ai discuté avec des colombiens… Et j’ai compris à quel point Prosper exagère! Certes, comme on dit ici, « no dé papaya ». Il ne faut pas tenter le diable, il ne faut pas susciter l’envie et il ne faut pas se balader n’importe où. Il faut simplement faire attention et faire preuve de bon sens. Je ne téléphone pas dans la rue, je ne hèle jamais de taxi, je ne me balade pas dans les mauvais quartiers, j’évite tout signe ostentatoire de richesse et je ne quitte jamais, jamais, jamais des yeux mes enfants. Mais ça, c’est toujours le cas… Rien à voir avec Bogota.

Est-ce que vivre à Bogota comporte des risques? Bien sûr, comme n’importe quelle grande ville. Mais malgré cela, je discute avec des inconnus, j’emprunte toujours le même itinéraire quand je rentre et je sors de chez moi et nous n’hésitons pas à nous rendre sur la petite place devant chez nous pour écouter un concert ou visiter le marché. C’est aussi ça, découvrir un pays, non?

Et du côté de Lila ?

Je vous parle beaucoup de Bogota mais n’ai pas encore abordé ici le sujet « Lila ». Le temps est venu de me rattraper.

Tout d’abord, suite à un échange avec une blogueuse littéraire qui a adoré les aventures de Lila, une nouvelle promotion a été mise en place. Quelque soit votre pays de résidence, bénéficiez de frais de port gratuits en utilisant le code mesjolisbouqins (qui est le nom de compte Instagram de la blogueuse en question). N’hésitez pas à partager cette promotion autour de vous!

Ensuite, grace au travail effectué par le passé et à mon assiduité à créer un lien fort avec mes lecteurs, je continue de recevoir des messages post-lecture. Des messages, pour la plupart encourageants, qui me donnent l’envie de poursuivre dans ma lancée! D’ailleurs, petit secret entre vous et moi, j’ai commencé la rédaction d’un prochain roman!

L’aventure de Mathilda dans la presse

Si vous n’habitez pas Genève, peut-être n’avez-vous pas eu l’occasion de découvrir le superbe article paru dans la Tribune de Genève au sujet de Mathilda.

Mathilda galère, galère…

Mathilda galère, galère…

Mathilda se sentait prête à partir! Ou presque… Les adieux étaient bientôt terminés, les vaccins en ordre et ses affaires empaquetées. Seul petit bémol, elle ne parvenait pas à trouver de logement dans la capital colombienne, alors même qu’il y avait une offre pléthorique. Elle ne comptait plus le nombre de messages qu’elle avait envoyés via la plateforme Airbnb, la plupart restant sans réponse. A n’en pas douter, tant le décalage horaire que l’urgence de sa quête compliquaient ses recherches. Au point qu’elle doutait à présent de trouver un logement avant son départ. Un départ qui aurait lieu dans quelques heures…

Inconfort

Cette situation, couplée au mail de Prosper, avait pour résultat de la plonger hors de sa zone de confort. Loin, très loin de tout ce qu’elle avait pu expérimenter par le passé. Si elle ne souhaitait pas renoncer à son voyage, elle sentait une peur froide pétrifier lentement tout son être. Chaque mouvement qu’elle effectuait devenait une véritable lutte, comme si son corps refusait maintenant l’inévitable: un départ dans une ville à la situation sécuritaire préoccupante –  si elle en croyait ce fameux mail -, sans logement et sans ami prêt à l’accueillir. Tout juste connaissait-elle l’adresse des locaux du journal sur place…

Alea jacta est

Et pourtant, malgré ses craintes fondées et cette petite voix au fond de son âme qui lui intimait de demeurer dans le confort de sa vie genevoise, Mathilda finit par monter dans l’avion qui allait la mener jusqu’en Colombie. Elle avait serré dans ses bras chaque membre de sa famille, elle avait envoyé un message à tous ses amis, leur intimant de ne pas l’oublier les quelques mois que durerait sa mission, elle avait accroché sa ceinture et observé les hôtesses de l’air fermer les portes et elle avait senti une larme pernicieuse se glisser en dehors de ses paupières. Une larme qui trahissait sa peur, sa tristesse et, peut-être un petit peu, ses regrets d’être monté dans cet avion.

Pourquoi ai-je fait ça, se demandait-elle alors. J’avais quoi à prouver, merde…

Sombrer ou survoler

Alors que l’avion avait atteint son altitude de croisière et que les hôtesses s’affairaient dans les allées, Mathilda se leva pour prendre son sac. Il lui fallait un petit peu de divertissement, il lui fallait se changer les idées! Elle sortit donc ses affaires du compartiment à bagages et entreprit de feuilleter le guide qu’elle avait acheté quelques jours auparavant. Elle y trouverait certainement un petit peu de réconfort, doutant que le Routard crache sur le pays qu’il promouvait.

Mais alors qu’elle extirpait tant bien que mal le livre de son sac, une feuille pliée en quatre s’en échappa. Elle la reconnu immédiatement: c’était le mail de Prosper qu’elle avait imprimé et qu’elle souhaitait étudier. Quelle idée à la con! Elle hésita un instant, regardant le livre, puis la feuille, puis à nouveau le livre. Elle se décida enfin. Il était hors de question d’attiser le feu de son désespoir et de risquer de succomber à une crise de panique, à neuf mille mètres d’altitude. Elle ramassa donc la feuille, s’assit et la glissa dans la pochette du siège devant elle. Pile au moment où l’hôtesse arrivait à sa hauteur pour lui proposer un petit apéritif…

Viva Colombia

Elle prit enfin une grande respiration, bu une gorgée de son verre et entama la lecture du guide. Et savez-vous quels sont les premiers mots qu’on y trouve ?

« Tout le monde veut vivre au sommet de la montages sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de monter la pente » (Gabriel Garcia Marquez)

Sondage

Mathilda a donc pris un premier petit apéritif dans l’avion,
  • s'arrête-t-elle là? 56%, 15 votes
    15 votes 56%
    15 votes - 56% de tous les votes
  • boit-elle outre mesure? 44%, 12 votes
    12 votes 44%
    12 votes - 44% de tous les votes
Nombre de votes: 27
mars 14, 2019 - mars 18, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji Quelques petits changements à venir

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas faire l’habituel parallèle entre l’histoire de Mathilda et la mienne. Je souhaite en effet vous faire part de deux changements majeurs, l’un découlant directement de l’autre, dans la tenue de ce blog.

Mettre à disposition mon expérience de mère-de-famille-poule-globetrotteuse

Comme vous vous en doutez, j’ai acquis au cours de ces dernières années, une solide expérience en matière de voyage en famille. France, Italie, Portugal, Israël, Etats-Unis, Guadeloupe, Cap-vert, Sénégal et maintenant Colombie sont les pays que j’ai visité flanquée de ma progéniture. Certains étant, je vous l’accorde, plus exotiques que d’autres. Je crois donc pouvoir dire que je sais de quoi je parle quand il s’agit de préparer un voyage. C’est pourquoi j’ai décidé de proposer, en sus des billets Mathilda/Stef, des billets intitulés « globetrotter en famille». L’occasion de partager mes conseils, mes bons plans et mes idées pour un voyage en famille réussi.

Ce qui signifie en toute logique un billet de plus par semaine. Nous passons donc à trois billets!

Ne pas vous saouler

Les personnes qui me connaissent bien savent à quel point je peux être vite «saoulée» (la phrase que mon mari m’entend dire à longueur de journée étant : «put***, ça me saoule là!» ou sa variante « pu*** de bor *** de bi ** à c**, qu’est-ce qu’ils me font ch** avec leurs conn*** ses conn*** de mer** ». Je sais faire preuve d’une grande fantaisie lorsqu’il s’agit de jurer). J’ai donc légitimement peur que vous finissiez par l’être vous aussi, c’est pourquoi j’ai pris la décision de quelque peu modifier la newsletter que je vous envoie quotidiennement. En lieu et place de l’alerte vous prévenant d’une nouvelle activité sur mon blog, je ne vous enverrai plus qu’un seul mail hebdomadaire, regroupant les différents points abordés durant la semaine.

Et les votes alors ?

Je sais que cette décision peut mettre en péril votre assiduité à voter… Mais la peur de vous perdre est plus forte que mon envie de voir le nombre de votes augmenter chaque semaine! Et rien ne vous empêche de venir jeter un coup d’oeil à mon blog en dehors de ces alertes hebdomadaires!

Mathilda: vaccins et autres douceurs

Mathilda: vaccins et autres douceurs

Mathilda garda pour elle le sentiment de panique totale qui s’était emparé d’elle. Il était hors de question qu’elle partage avec son entourage la peur qu’elle ressentait depuis la lecture du mail de Prosper.

Les jours suivant donc, préparant son voyage, elle tut ses sentiments et se rendit à la médecine des voyageurs pour faire ses vaccins, se mit à la recherche d’un logement et entreprit de se renseigner sur la crise vénézuélienne.

Un carnet presque vierge…

… pour un cocktail de vaccins! Mathilda n’ayant jamais mis les pieds en dehors de l’Europe, elle n’avait jamais eu besoin de se faire vacciner contre la moindre maladie tropicale. Ce qui eut le mérite d’amuser le docteur qui s’occupa d’elle.

  • Alors mademoiselle, je vois que vous allez partir en Colombie?
  • Oui, c’est exacte, je pars demain.
  • Demain? C’est un départ précipité dites donc! Mais quel aventure, quelle chance. Je vous envie. Vous partez en vacances ?
  • Non, pour le travail. Je suis journalis… Euh, reporteur.
  • Bien, nous allons regarder tout ça. Avez-vous pris votre certificat international de vaccination?
  • Euh… N… Non… Juste mon carnet courant.
  • Ah? Ce n’est pas grave. Nous allons regarder les vaccins qui vous manquent. Mais j’imagine qu’une journaliste qui sillonne le monde doit déjà être bien protégée. Voyons ça!

Mathilda ne savait vraiment comment lui dire qu’en réalité, elle était bien loin de la reporteur chevronnée… Elle était plus du genre journaliste couvrant l’actualité régionale. Voire locale… Tout petit périmètre. Entre la rive droite et la rive gauche. De la ville de Genève, même pas du canton. Elle regardait donc ses mains, gênées de la situation.

Le docteur quant à lui ouvrit son carnet, le parcourut, leva la tête et sourit.

  • Bien… J’imagine qu’il faut une première fois à tout, n’est-ce pas, dit-il affable. Vous n’êtes donc pas encore habituée aux grands reportages. Mais qui sait, ça va peut-être venir.

Du rire à l’admiration

Il était évident qu’il refrénait une terrible envie de rire, faisant face à cette toute jeune femme, frêle, naïve, aimant à se décrire comme un reporteur alors que, de toute évidence, ce n’était pas le cas. Il se retint pourtant, souhaitant lui épargner un stress supplémentaire. En sus, il devait se l’avouer, il était admiratif de cette jeune femme qui semblait prête à repousser ses limites.

  • Il me manque un certain nombre de vaccins, j’imagine, dit alors Mathilda, souriant timidement.
  • En effet… A peine cinq… La fièvre typhoïde, l’hépatite A et B, la fièvre jaune ainsi que la rage. Il nous faudra également parler de la malaria. Et des petits bobos auxquels vous devez vous préparer.

Constatant que Mathilda n’était absolument pas sereine, le médecin continua:

  • Ne vous inquiétez pas mademoiselle, tout va bien se passer. Les vaccins ne sont pas douloureux et nous allons prendre le temps de tout passer en revue. Vous verrez qu’il n’y a rien d’insurmontable.
  • Merci…
  • De rien, non seulement c’est mon travail mais en plus, je le fais avec plaisir. Tout va bien se passer.

Quarante-cinq minutes durant, le médecin prit le temps non-seulement de vacciner Mathilda, mais également de la conseiller sur la conduite à tenir en cas de problème médical. Et, lorsqu’elle ressortit enfin de son cabinet, elle se sentait prête à affronter petits et gros bobos! Il ne lui manquait plus qu’à passer à la pharmacie pour acquérir pansements, désinfectant, aspivenin, compresses, antidouleurs, imodium, malaron, anti-moustique, crème contre les piqûres d’insectes, crème cicatrisante,… et bien plus encore.

Sondage

Mathilda recherche un appartement,
  • Ou va-t-elle galérer et devoir chercher quelque chose sur place? 81%, 25 votes
    25 votes 81%
    25 votes - 81% de tous les votes
  • va-t-elle trouver son logement depuis Genève? 19%, 6 votes
    6 votes 19%
    6 votes - 19% de tous les votes
Nombre de votes: 31
mars 11, 2019 - mars 14, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji  Vaccins, vaccins, vaccins…

Comme je vous l’expliquai précédemment, nous avons eu la chance de voyager plus ou moins partout autour du globe, que ce soit en célibataires, en couple ou en famille. Nos enfants et nous-mêmes avons donc un carnet de vaccination à faire défaillir les partisans de «l’antivax»!

Bien que je respecte les choix de tout un chacun, nous n’avons, pour notre part, pas hésité une seconde lorsqu’il s’agissait de protéger notre progéniture contre des maladies à l’issue potentiellement fatale.

Afrique vs Amérique latine

Je ne vous mentirai pas: vivre neuf mois au Sénégal avec des enfants en bas-âge fut éprouvant. Je ne saurais dénombrer les visites que nous avons effectuées chez notre praticien local, le docteur Boukoulou (que je conseille si vous deviez être à la recherche d’un docteur compétant à Dakar), ni-même les mails paniqués auxquels notre pédiatre suisse d’alors (qui se reconnaîtra d’ailleurs et que je profite de saluer au passage) a répondu avec diligence et bienveillance.

Croyez-le ou non, mais nos petits corps d’Européens ne sont pas faits pour affronter les virus africains! Pas du tout, du tout, du tout! On en a bouffé des antibio, on en a passé des nuits à veiller sur nos minus, on en a transpiré des fièvres tenaces. Mais nous avons survécu.

Et à Bogota? Rien de tout ça, alhamdulillah (persistance lexicologique sénégalaise…). J’imagine que l’altitude rebute plus d’un virus. A défaut d’aimer la météo de la capitale colombienne, je suis reconnaissante à sa situation géographique de nous épargner moult visites aux urgences.

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Bogota? Mathilda connait pas…

Bogota? Mathilda connait pas…

Mathilda était absolument ravie de cette chance qui lui était offerte! Elle se réjouissait de partir et de découvrir une ville, un pays, une culture… Car elle devait bien l’avouer, elle ne connaissait pas grand-chose de l’Amérique latine! En fait, elle ne connaissait pas grand-chose en dehors de la Suisse…

Toute l’étendue de son inculture la frappa de plein fouet alors qu’elle retrouvait ses amis le soir-même pour leur annoncer son départ imminent. Chaque question posée, chaque affirmation, chaque rire la plongeait dans un océan d’ignorance.

  • Alors, tu as fait ton sac? Oublie pas ta polaire!
  • Je ne sais pas s’il n’y a pas la malaria là-bas…
  • Tu feras attention au «souffle du Diable», s’il te plaît.
  • Prends ta crème solaire et ta casquette.
  • Tu vas grossir, ma poulette!
  • Tu aimes les arepas j’espère, parce que tu vas en bouffer!
  • Tu n’as pas de problème avec l’altitude au moins?
  • La mer est à couper le souffle en Colombie…
  • Aguardiente, baby! Ca va faire mal!

Mathilda se sentait complètement dépassée par les événements, submergée par ce flux d’informations contradictoires et, pour certaines, totalement absconses. Il lui fallait de toute urgence se renseigner sur la Colombie en général, et sur Bogota en particulier. En attendant, elle profitait de sa soirée et de ses amis, laissant divers liquides alcoolisés anesthésier ses pensées.

Guide du routard

Le lendemain matin, les idées encore embrouillées par les excès de la veille, Mathilda décida qu’il était primordial d’approfondir ses connaissances géographiques et anthropologiques sur son futur pays de résidence. Elle devait comprendre pourquoi il lui fallait une polaire alors qu’elle risquait d’attraper la malaria! C’est pas compatible! Et comment pourrait-elle souffrir de problèmes dus à l’altitude alors qu’elle pourrait aller à la mer… Sans parler de ce fameux «souffle du Diable» dont elle n’avait jamais entendu parler.

Avant même de se rendre au travail ou d’étudier la crise vénézuélienne, elle alla donc dans la librairie la plus proche et se procura le guide touristique qui lui semblait le mieux correspondre à ses attentes et au maigre budget qu’elle souhait lui allouer, j’ai nommé le Guide du Routard. Elle trouverait toutes les autres informations vitales sur Internet, à n’en pas douter. Et son contact sur place finirait de la briefer. Dans deux jours, elle serait prête et la Colombie n’aurait plus aucun secret pour elle.

Vous avez un nouveau message

Son guide dans la poche, des questions par millier en tête, Mathilda se rendit enfin au travail. Elle s’assit derrière son ordinateur, ouvrit sa boîte mail et constata avec plaisir que Prosper, ce fameux contact colombien, avait répondu au message qu’elle lui avait envoyé à peine vingt-quatre heures auparavant. Elle l’ouvrit et se plongea immédiatement dans sa lecture. Un mail en espagnol qui commençait par les salutations d’usage, suivi de quelques conseils pour sa recherche de logements (un impératif: se loger proche du bureau afin d’éviter de perdre des heures dans le trafic).

Il terminait son courriel par un long paragraphe sur les règles de sécurité élémentaires, à suivre à Bogota. Alors qu’elle les parcourait, elle sentit son visage perdre sa couleur. Habituellement pâle, Mathilda devint livide. Elle avala sa salive avec difficulté. Putain, c’est quoi ce dél…

  • Ca va Mathilda? Prête pour le départ? Tout va bien?

Céline la regardait, amusée. Mathilda referma précipitamment son ordinateur, espérant ainsi cacher tant le message de Prosper que l’angoisse qui s’était emparée d’elle.

Sondage

Mathilda a donc reçu les règles de sécurité de Prosper.
  • Voulez-vous qu'elles s'apparentent à celles que nous avons reçues? 62%, 18 votes
    18 votes 62%
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  • Souhaitez-vous que je les romance? 38%, 11 votes
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Nombre de votes: 29
mars 8, 2019 - mars 10, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji  Bogota? ’connais pas moi non plus!

Si à la différence de Mathilda, j’ai eu la chance de voyager dans de nombreux pays d’Amérique latine (Argentine, Venezuela, Colombie et Mexique), je ne connaissais pas, par contre, la ville de Bogota. Tout comme elle, je fus étonnée de certaines particularités auxquelles je ne m’attendais pas. La plus grande surprise pour moi fut de découvrir que je n’allais pas passer mon temps en short et en tongs. Loin de là! Mais alors vraiment très, très loin de là! #meteodemierda

C’est haut!

Alors pour toutes les personnes qui ne connaissent pas la capitale colombienne, voilà un rapide topo de la situation météorologique de la ville.

Bogota se situe à 2640 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ceci explique cela… Si les températures y sont «clémentes» (notez l’utilisation des guillemets) relativement à l’altitude, la ville subit les affres d’une météo de montagne. Ce que j’entends par là, c’est qu’il ne faut pas se fier au beau soleil qui, parfois, nous fait l’honneur de sa chaleureuse présence. Il n’est en effet pas rare de finir une journée sous une averse redoutable, appelée Aguacero. Voilà un exemple d’averse relativement commune ici (non, non, ce n’est pas moi qui ai tourné cette vidéo):

La météo est donc très souvent pourrie et les températures plutôt fraîches, surtout la nuit ( à peine plus de 10 degrés). Mais je reviendrai plus tard sur ce point précis… Promis, je vous expliquerai en détail les raisons qui me poussent à dire, de façon triviale, que je me pèle grave le cul.

Dakar revival

Je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous une vidéo que j’avais tournée alors que nous séjournions à Dakar. La saison des pluies (aka «l’hivernage» pour les puristes) pouvaient transformer une petite virée en ville en une aventure tout-terrain! Je croise les doigts pour que je ne me retrouve pas dans la même situation à Bogota.