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Boue, brouillard et bonne humeur à Matarredonda

Boue, brouillard et bonne humeur à Matarredonda

Nous voilà rentrés de nos vacances en Suisse. Trois semaines de bonheur intense. De soleil. De chaleur. Nous voilà de retour dans la grisaille et la pluie de Bogota. Alors forcément, la première chose que nous avons eu envie de faire, c’était d’en sortir le plus rapidement possible! Vite! De la nature, de l’espace et de l’air pur. Enfin… Un peu d’air pur… Laissez-moi vous emmener en balade avec nous! Virtuellement, certes.

Respire poulette

Qui dit balades en montage aux alentours de Bogota, dit « ma cocotte, tu risques de chercher ton air »! Et la balade que nous avons faites dans le parc de Matarredonda ne fait pas exception.

Rendez-vous à 3400 mètres d’altitude pour une marche à destination de la Cascada del Abuela.

On s’habille et c’est parti

Si l’air commence à se faire rare, vous imaginez bien par contre que la pluie, elle, ne nous a pas fait défaut. Qu’à cela ne tienne. On enfile ses chaussures de marche, son ciré, et c’est parti! Un petit peu de boue n’a jamais fait de mal à personne.

Rendez-vous au restaurant

La balade commence par une première halte au restaurant. Plus authentique, ce n’est pas possible! Et ça, avec mon mari, on adore… Simple structure en bois, toit de tôles, tables rustiques et cuisine locale.

Mais ambiance sympathique et petits plats qui réchauffent. De quoi prendre quelques forces avant de s’enfoncer dans le paramo.

Paramo?

Petite parenthèse ici. Le terme « paramo » désigne un biotope d’altitude typique de la Cordillère des Andes. Les conditions climatiques y favorisent l’épanouissement d’espèces végétales endémiques de la région. Bref. C’est magnifique et, pour les petits européens que nous sommes, dépaysant.

Ouvre tes mirettes

Malgré la pluie et les nuages, le décor est somptueux et la nature souveraine. Quelle plaisir de se perdre dans les petits chemins, entourés de plantes que je n’avais encore jamais vues, de fleurs colorées, dans le calme et la sérénité des lieux.

C’est donc enthousiastes, et essoufflés, que nous avons cheminé jusqu’à la fameuse Cascada del Abuela. Une très jolie petite chute d’eau dans laquelle, parait-il, certains fous se baignent. Ca n’a pas été notre cas, vous vous en doutez. L’eau est froide!

Et bien que j’apprécie les petits bains revigorants, je redoute les 40 de fièvre!

Nature nature

La nature qui entoure Bogota est donc féérique. Véritablement. Et il est difficile de s’imaginer que, si proche de cette ville chaotique, se love une forêt majestueuse. Nous ne doutons pas que nous allons, dans un futur proche, profiter des nombreuses balades dont regorgent la région

Don’t judge a book by its cover

Don’t judge a book by its cover

Ou quand mon mari et moi faisons tache! Laissez-moi vous raconter notre énorme moment de solitude.

To be select’ or not to be…

Comme je vous l’ai déjà expliqué précédemment, nous avons pris la décision d’inscrire nos enfants dans des écoles privées. Ce qui implique évidemment que ces établissements soient fréquentés par la frange aisée de la population. Frange à laquelle nous n’appartenons absolument pas. Merci le boulot de Cedric qui nous aide à financer la scolarité de nos enfants…

Dégustation de vin

A peine arrivés à Bogota, nous avons été invités à participer à une dégustation de vin, organisée par une maman d’élève.

Génial, nous sommes nous dit! L’occasion de rencontrer du monde. Ce qui n’est pas toujours évident lorsque vous débarquez d’un autre continent, dans une ville que vous ne connaissez pas.

On part à la bourre et… on se perd

Evidemment… Je pars tout le temps à la bourre car j’ai toujours un dernier petit truc à faire. Quoi qu’il en soit, je glisse la bouteille de vin achetée pour l’occasion dans mon sac et nous sautons dans un taxi… Qui se perd et décrète, en nous regardant droit dans les yeux: mais oui, je connais, c’est juste là!

Juste là, juste là… Il nous aura fallu vingt bonnes minutes de marche pour trouver ledit endroit. Un immeuble magnifique qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille.

Quand la banlieue rencontre la bourgeoise

Ding-dong. Nous attendons quelques secondes, avant que notre hôtesse nous ouvre la porte. Elle nous salue chaleureusement et nous invite à pénétrer l’appartement. Et là, c’est le drame… Nous avançons, timides et… gênés, en direction des autres convives déjà assis dans le salon. Une quinzaine de personnes qui nous dévisagent alors que nous nous approchons.

Converses vs Louboutin

Mon mari est habillé en jeans, chemises et basquettes noires alors que pour ma part, j’ai mis mon plus beau jeans troués! Habillés pour une dégustation de vin entre copains quoi!

Sauf que nos dégustations de vin entre copains n’ont absolument rien à voir avec l’événement auquel nous avons été conviés. Ce soir, c’est serveur, sommelier, verrines, bonnes bouteilles et tout le toutim. Et évidemment, Chanel et Louboutin! Et pas du tout jeans troué et Converses… Oh les taches!

In vino veritas

Nous nous sommes donc assis dans un petit coin du salon, les plus discrets possibles. Nous avons écouté les directives du sommelier et nous sommes regardés, complices. Evidemment, la culture du vin en Suisse est quelque peu plus développée que la culture du vin en Colombie. Si bien que, après quelques verres, nous nous sommes sentis comme des petits poissons, certes banlieusards, dans l’eau.

Et vous savez quoi ? Malgré que nous ressemblions à des gamins tout droit sortis de la cité, malgré que nous ne parlions pas parfaitement la langue et malgré toutes les différences, nous avons été accueillis avec gentillesse, tant par nos hôtes que par les autres parents.

Ne pas juger

Ils auraient pu nous juger, comme nous serions tentés de le faire dans la situation inverse. Ils auraient pu gentiment nous tourner le dos et nous exclure. Mais ils ne l’ont pas fait. Une belle leçon d’humanité.

Epilogue

Bon, par contre, je suis repartie avec ma bouteille dans mon sac… Je ne pense pas que le petit vin que nous buvons soit celui qu’ils servent en temps normal!

Bouffer du coq

Bouffer du coq

Ahhhhh! Sortir de Bogota et se reposer, loin de l’agitation de la capitale. Le bonheur! Sauf quand…

Mise en contexte

Tout d’abord, et avant de vous conter notre mésaventure, il convient de vous présenter une des activités rurales colombiennes traditionnelles: les combats de coqs! Pratique que, personnellement, je n’approuve absolument pas. Mais nous ne sommes pas là pour faire le procès des traditions colombiennes, n’est-ce pas?

Combats de coqs

En quoi consistent donc les combats de coqs et quelle est cette tradition qui se retrouve dans de nombreux pays d’Amérique latine (mais pas seulement)?

Un combat de coqs s’apparente à un combat de boxe dans la préparation de la rencontre: les adversaires sont pesés, mesurés et classés par catégories, rien n’est laissé au hasard.

Activité familiale

Une fois les coqs classés dans leur catégorie respective, les paris sont pris. Et alors, les combats peuvent commencer. Si cette pratique peut sembler violente et cruelle, elle est ici démocratisée et assister à un combat de coqs peut se faire en famille.

Sanglant

Malheureusement, certains combats peuvent devenir extrêmement sanglants. Les pattes des coqs sont montées d’ergots métalliques aiguisés qui peuvent mortellement blesser l’adversaire… Barbare!

Pour en revenir au sujet du post

Le sujet de mon post n’est pas, à proprement parler, les combats de coqs pour la simple et bonne raison que je n’en ai jamais vu et ne souhaite pas assister à cette rixe traditionnelle. Je trouve cette tradition cruelle et lâche. Mais il se trouve que j’ai été amenée à cohabiter avec des coqs de combat.

Et autant vous dire que j’ai eu envie de les faire passer à la casserole.

Il était une fois…

… une famille d’expat qui arrive, tard le soir, à Espinalto Alto. Fatigués par le trajet et les courtes nuits à Bogota, les membres de la famille se délectent par avance de la douce nuit qui les attend une fois arrivés dans la finca. Une finca perdue au milieu de la nature, entourée d’un jardin luxuriant. Le paradis!

P***, c’est 3h du mat’!

C’est donc sereins qu’ils se sont endormis cette première nuit. Presque le sourire au lèvre. Un bruit dans la nuit… La femme a cru entendre un coq, mais il fait encore nuit! Elle regarde sa montre: 3h du matin. Ce n’est donc pas un coq. Elle a dû confondre. Elle se retourne, referme les yeux et… 3h05 : Cocoricoooooooooooooo! Le cri d’un coq résonne loin dans la campagne! Ah ben non, elle ne s’est pas trompée, il y a bien un coq qui chante! Il a un sérieux problème d’horloge interne, celui-là, se dit-elle.

Concerto en coq majeur

COCORICOOOOOOOOOO! Son mari et elle sursautent dans le lit. Ils se regardent, incrédules. Un p**** de coq vient de chanter sous leur fenêtre! Et c’est là que le concert commence! Toute la nuit durant, les coqs se sont répondus, ont criés, chantés, hurlés. Dans toute la vallée!

Réveil difficile

C’est la tête littéralement dans les fesses que la femme sort, en pyjama, de la maison au petit matin. Elle se gratte le front, regarde à gauche, regarde à droite. Elle voit au loin le couple qui est en charge de l’entretien de la finca et se dirige vers eux. Que pasa con los gallos aquí?

Les coqs se chauffent

Et c’est là qu’on lui explique, qu’en plus de la chèvre, de la tortue, des poules, des paons, des faisons, des chiens, des chats et des perroquets, la finca abrite des coqs de combat.

Des coqs qui se réveillent au milieu de la nuit et qui se cherchent, se confrontant vocalement avant de se confronter sur le ring… Mazette!! Ils sont peut-être beaux, mais qu’est ce qu’ils sont bruyants.

Evolution de la crise vénézuélienne

Evolution de la crise vénézuélienne

Afin de continuer de vous donner des informations sur la crise vénézuélienne, la raison pour laquelle nous avons déménagé en Colombie, je tenais à partager avec vous les toutes dernières informations divulguées par le HCR. Des chiffres qui expriment l’ampleur de la crise.

Je profiterai également de ce billet pour faire un point sur les conséquences de ce fort afflux de réfugiés en Colombie. Des conséquences qui se ressentent fortement dans la capitale.

4 millions

Le nombre de Vénézuéliens ayant quittés leur pays a atteint le seuil des 4 millions, selon le Haut Commissariat aux Réfugiés. Un chiffre extrêmement élevé qui place le Venezuela parmi les pays comptant le plus grand nombre de déplacés au monde.

Evolution du flux migratoire

Voilà l’évolution des chiffres, selon le HCR:

  • 2015 : 695’000 réfugiés et migrants quittant le Venezuela;
  • novembre 2018: le nombre de réfugiés et migrants est estimé à 3 millions;
  • mai 2019: le nombre de réfugiés et migrants est estimé à 4 millions, soit une augmentation de 1 million en 7 mois.

Répartition des réfugiés

L’Amérique latine accueille évidemment la majorité des réfugiés.

  • Colombie: 1,3 million
  • Pérou: 768’000
  • Chili: 288’000
  • Equateur: 263’000
  • Brésil: 168’000
  • Argentine: 130’000
  • A ces pays s’ajoutent le Mexique et tous les pays des Caraïbes qui accueillent, eux aussi, de nombreux réfugiés.

Ces chiffres sont extraits du communiqué de presse issu par le HCR et disponible dans son intégralité ici.

Un cas nouveau pour la Colombie

Comme vous pouvez l’imaginer, la Colombie n’est pas particulièrement habituée à accueillir des réfugiés… Histoire tourmentée oblige. La mise en place d’une réponse efficace à cette crise humanitaire est donc complexe. Je peux vous affirmer qu’un travail monumental est effectué ici. Et ce tant de par les employés «locaux» que par les nombreux expats qui sont venus renforcer les rangs du HCR notamment.

Les conséquences sur la population colombienne

Un tel afflux migratoire a forcément des conséquences importantes sur la Colombie. Un pays qui essaye de s’extirper de décennies de guerre civile, de violence et d’insécurité.

Avant toute chose, il me paraît pourtant important de mentionner l’incroyable accueil des Colombiens. Lorsque nous abordons le sujet de la crise migratoire vénézuélienne, ils reconnaissent l’importance de les accueillir, comme un juste retour de faveur.

Conséquences économiques

Une des premières conséquences ressenties par la population est une tension économique découlant d’une baisse des prestations salariales. Le principal secteur touché est évidemment celui des emplois non-qualifiés. Employés de maison, livreurs, réparateurs… Autant de professions qui sont impactées directement par l’arrivée massive sur territoire d’une main d’œuvre prête à accepter des rémunérations minimes.

.Une frange non négligeable de la population colombienne, qui peinait par le passé à obtenir une rémunération lui permettant de faire vivre sa famille, est aujourd’hui confrontée à des difficultés accrues.

Conséquences sécuritaires

Comme vous le savez, la Colombie sort péniblement d’une guerre civile sans fin. C’est à dessein que j’emploie le terme «péniblement». Si un processus de paix avec les FARC a été initié, ce dernier n’est toujours pas finalisé et les différentes parties en présences semblent difficilement réconciliables. En outre, si le groupement des FARC est le groupement paramilitaire majoritaire, de nombreux autres sévissent encore dans différentes zones du pays.

Ajoutez à cela des millions de Vénézuéliens qui ont absolument tout perdu en quittant leur pays… L’insécurité remonte et, comme le titrait l’hebdomadaire «Semana», l’alerte rouge est, malheureusement réenclenchée…

Faire un choix

Faire un choix

Bonjour à tous! Aujourd’hui, je vais vous annoncer une mauvaise nouvelle… J’ai dû faire un choix qui implique la mort d’un de mes personnages. Comme je vous l’ai expliqué la semaine passée, j’ai beaucoup de projets en cours. Et, aujourd’hui, il m’apparaît évident qu’il y en a un de trop! Je n’ai tout simplement pas le temps de mener de front trois projets littéraires d’envergure. Plus mon blog personnel.

Vivre avec mes personnages

Lorsque j’écris un livre, je m’attache fortement à mes personnages. Ils font partie de mon quotidien. Je pense à eux au réveil, je réfléchis à leur histoire la journée et finis par travailler mentalement mon texte quand je vais me coucher. Mes pensées sont donc «parasitées» par leur vie de papier. Petit-à-petit, deux de mes personnages ont pris une place prépondérante dans mon esprit, ne laissant plus beaucoup d’espace au troisième. Au point qu’il me devenait difficile de continuer son histoire…

Réseaux-sociaux : 0, ma vie : 1

Outre cette réalité, je dois ici vous faire un aveu. Je n’aime pas les réseaux sociaux. La pression qui découle de chaque publication est, en ce qui me concerne, contre-productive. A l’heure actuelle, les algorithmes d’Instagram ou de Facebook choisissent littéralement les publications que vous voyez, ou non. Maintenir une audience, et la faire évoluer, est un travail en soit. Passionnant, certes, mais chronophage. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il existe maintenant des community-managers.

Et il se trouve que je n’ai pas envie de passer des heures sur les réseaux-sociaux, après avoir passé des heures à écrire sur mon ordinateur. Une fois ce dernier fermé, j’ai envie de profiter de mes enfants, de mon mari et de mes amis, sans me sentir dépendante de mes résultats, de mes likes et de mes vues. La vraie vie quoi!

Bye-bye Mathilda

Vous l’aurez compris. J’ai pris la décision de tuer Mathilda, alors même qu’elle prenait son envol à Bogota. Trop de contraintes liées au réseaux sociaux, trop d’interférences de mes autres personnages. Je m’excuse donc au près de vous, chers lecteurs, d’interrompre ainsi l’histoire que vous lisiez…

Et le blog ?

Je vous rassure cependant, je vais continuer de vous donner de mes nouvelles! Je continuerai de vous faire rêver, ou pas, de la Colombie. Les aventures de Stef continuent, seules celles de Mathilda s’arrêtent.

Un mal pour un bien

Je vous garantis cependant que c’est un mal pour un bien. Les deux projets sur lesquels je travaille activement s’annoncent plutôt prometteurs. J’ai d’ailleurs fait une première lecture à mon mari, pas plus tard que samedi passé, et il a beaucoup aimé! J’ai certes encore beaucoup de travail, mais je crois en mes projets et en mes thématiques.

Et vous savez quoi ? Si tout se passe comme prévu, je devrais même pouvoir vous proposer une petite nouveauté… Mais c’est encore un secret…

Thématique ?

Allez, je vous donne un petit indice… Vous souvenez-vous de cette terrible mauvaise critique qu’une blogueuse a émise sur Lila ? La raison de son désamour était simple: je parle trop de cul…

Les personnes qui me connaissent et qui connaissent mon esprit de contradiction ne seront donc pas étonnées de savoir qu’un de mes projets littéraires a pour thématique… le cul! Rien de pornographique, rien de salace. Mais un sujet constant. Et, je l’espère, quelques tournures bien senties qui vous feront sourire.

Restez connectés donc et bonne fin de semaine à vous.

Mathilda craque pour la Chiva

Mathilda craque pour la Chiva

Mathilda fut étonnée de la quantité de produits présents dans les supermarchés. Certes, il n’y avait pas de Gruyère ni de double crème, mais elle parvint cependant facilement à trouver son bonheur. De quoi grignoter et de quoi boire quelques coups…

Au boulot!

Elle rentra donc à son appartement, motivée et prête à se plonger dans la crise vénézuélienne. Bien que sa cheffe, Monika, lui ait indiqué qu’elle pouvait commencer ses investigations le lendemain, elle était trop impatiente de comprendre les tenants et aboutissants d’une crise qui, en réalité, ne retrouvait pas beaucoup d’échos en Suisse. Les journaux en parlaient peu, ou pas… Si bien qu’elle avait certainement un grand retard à rattraper.

Pas si vite ma cocotte

La Genevoise, bien loin de s’imaginer ce qui l’attendait, rangea consciencieusement ses courses dans le frigo et se dirigea vers sa chambre. C’est à ce moment précis que sa soirée bascula, alors qu’elle s’apprêtait à rentrer dans sa chambre.

  • Hey, tu fais quoi ce soir Math’?, lui demanda Chen.
  • Ben… Je vais bosser un peu pour préparer ma première journée… Pourquoi?
  • Moi je sors. Avec quelques potes du boulot. Tu veux venir?
  • Non… C’est gentil, mais je dois vraiment bosser…
  • Tu sais, une expatriation réussie repose principalement sur la capacité dudit expat à se faire des amis. Je dis ça, je dis rien…

Mathilda réfléchit quelques secondes…

En piste!

  • Ok… J’accèpte de sortir un moment. Mais pas trop longtemps, ok?
  • Ca roule. Prends ta veste, on y va.
  • On va où?
  • Boire et verre, puis Chiva, ma cocotte.
  • Chiva?

Mais la question de Mathilda resta sans réponse.

Le bar du coin

Chen eut la gentillesse et la prévenance de présenter Mathilda à tous ses amis. Des amis qui avaient, pour la plupart, le même petit grain de folie que sa colocataire. Elle ne doutait pas qu’elle allait passer une bonne soirée ! Mais non, se dit-elle, reste concentrée. Je bois deux verres et je rentre.

Ils avaient jeté leur dévolu sur un petit bar du coin, repaire de tous les Colombiens du quartier. La bière y était bonne et bon marché et la musique Salsa résonnait dans toute la rue. De quoi réjouir Mathilda et ses velléités de découverte!

Un dernier verre…

  • Allez, c’est l’heure d’y aller, indiqua Chen à la Suissesse.
  • Allez où?
  • Faire la Chiva!
  • Mais c’est quoi une Chiva?
  • C’est ça, une Chiva, lui dit-elle en lui indiquant un bus ultra coloré, parqué à quelques dizaines de mètre.
  • Un bus?
  • Oui, un bar-bus si tu veux. Allez viens, on boit un verre, on danse et tu rentres, ok?

Mathilda sembla hésiter une nouvelle fois.

Elle était terriblement intriguée par la Chiva… Mais n’était pas sûre que ce soit une bonne idée de se laisser tenter… Oh, et puis flûte ! se dit-elle alors qu’elle suivit Chen!

Sondage

Mathilda suit donc son amie dans le bus...
  • elle adore la Chiva et passe un bon moment... 75%, 3 votes
    3 votes 75%
    3 votes - 75% de tous les votes
  • Elle déteste ça et n’a qu’une envie, descendre! 25%, 1 vote
    1 vote 25%
    1 vote - 25% de tous les votes
Nombre de votes: 4
mai 21, 2019 - mai 24, 2019
Vote clos

Stephanie Vidonne Emoji Ca bosse vraiment dur ici!

A la différence de Mathilda qui n’a pas encore commencé à travailler, Cédric bosse dur. Comme vous pouvez l’imaginer, si vous avez lu mon billet relatif à la crise vénézuélienne, les besoins en termes d’aide humanitaire sont importants. Nous ne comptons plus le nombre de fois où il s’est rendu à la frontière avec le Venezuela pour rencontrer les réfugiés. Un travail compliqué dans un pays qui n’a pas l’habitude d’accueillir des migrants. Il n’y a pas si longtemps, c’était les Colombiens qui fuyaient leur pays… 

Ces photos ont été prises à Cucuta, par Cédric, lors de son dernier voyage dans cette ville. Vous y découvrez les migrants qui s’apprêtent à passer la frontière…

Et moi, j’écris!

Hormis ce blog, auquel je dois vous l’avouer, je ne consacre pas la plus grande partie de mon temps, je me suis lancée dans plusieurs projets littéraires.

  • Une photographe m’a demandé de participer à un projet de texte accompagnant une photo. J’espère prochainement pouvoir partager avec vous ce travail.
  • J’écris un recueil de textes sur un sujet qui me tient à coeur. Je ne vous en dis pas plus mais… J’ai bientôt fini!
  • J’écris un nouveau roman.

Beaucoup de temps passé derrière mon ordinateur mais un plaisir incroyable. Je croise les doigts pour que tous ces projets plaisent!

A très vite! Y un abrazo.